La JUSTICE a parlé, Drancy tourne une page.

L’ancien parlementaire centriste (2002-2022), âgé de 55 ans, s’est rendu coupable de détournement de fonds publics pour avoir versé à la mère de son épouse, Monique Escolier-Lavail, près de 40.000 euros de salaires dans le cadre d’un contrat «atypique, occulte», a estimé le tribunal dans son délibéré.

Manquement au «devoir d’exemplarité d’un élu»

Jugeant que Jean-Christophe Lagarde a «manqué au devoir d’exemplarité d’un élu» en «faisant prévaloir son intérêt personnel sur l’intérêt commun» avec cet emploi fictif, la justice l’a condamné à 60.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Sa belle-mère et lui doivent par ailleurs payer près de 75.000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale.

Reconnue coupable de recel, Monique Escolier-Lavail a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende. Appelant à sanctionner des «faits insupportables pour le corps social», le parquet avait requis contre l’homme politique un an d’emprisonnement avec sursis et cinq ans de privation des droits civiques. Six mois avec sursis avaient été demandés contre sa belle-mère.

Le Figaro

L’ex-député UDI de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à dix mois de prison avec sursis pour avoir fourni à sa belle-mère un emploi fictif d’assistante parlementaire entre mai 2009 et août 2010. La justice l’a condamné à 60.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mercredi l’ex-député UDI de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde à dix mois de prison avec sursis pour avoir fourni à sa belle-mère un emploi fictif d’assistante parlementaire entre mai 2009 et août 2010. L’ancien parlementaire centriste (2002-2022), âgé de 55 ans, s’est rendu coupable de détournement de fonds publics pour avoir versé à Monique Escolier-Lavail, la mère de son épouse, près de 40.000 euros de salaires dans le cadre d’un contrat « atypique, occulte », a estimé le tribunal dans son délibéré.

60.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité

Jugeant que Jean-Christophe Lagarde a « manqué au devoir d’exemplarité d’un élu » en « faisant prévaloir son intérêt personnel sur l’intérêt commun » avec cet emploi fictif, la justice l’a condamné à 60.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Sa belle-mère et lui doivent par ailleurs payer près de 75.000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale. Reconnue coupable de recel, Monique Escolier-Lavail a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende.

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Voici le délibéré de l’audience pour l’affaire d’emploi fictif

Au titre de l’article 132-1 sur l’individualisation des peines sont condamnés :

Jean-Christophe Lagarde élu alors qu’il était investi d’une mission de service publique

Manquement au devoir de probité et d’exemplarité

Casier judiciaire de 3 condamnations déjà sur exécutées.

Ses dénégations constantes et sans recherche de réparation

= 10 mois sursis, 60000 euros d’amendes, 2 ans d’inéligibilité

Pour Monique Lavail

4 mois sursis, 20000€ d’amende

Redevable d’une amende de 127€ -20% s’ils payent dans les délais

Restitution partielle des scellés accordée

Pour la partie civile qui était l’Assemblée nationale.

Elle obtient la condamnation solidaire de Jean-Christophe LAGARDE et Monique Lavail pour un montant de 75876,77€ représentant les salaires versés ainsi que les charges sociales.

Une amende supplémentaire de 1500€ au titre de l’article 475-1

Site CGT Drancy

Le maire adjoint a le droit de faire appel de cette décision, ainsi que la belle mère de celui ci ( mère de Aude Lagarde)

Un avis sur « La JUSTICE a parlé, Drancy tourne une page. »

  1. Normalement même Aude Lagarde est l ensemble du conseil municipale doit démissionner car elle était au courant de l emploi fictif de sa mère donc la confiance des Drancéens est affectées !

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